Lors de l'inauguration de l'école départementale d'équitation, samedi après-midi, à Aurillac, le site a fait son petit effet sur les visiteurs. Agrandi, aménagé et équipé, le lieu « fonctionnel et agréable » offre un réel confort aux 520 licenciés et aux 54 animaux dédiés à l'activité du club.
« On a utilisé le nouveau manège en décembre 2015. Et on a investi les nouvelles écuries et l'administration en novembre 2016 », résumait Guilhem Devèze, directeur de l'école depuis 16 ans, après avoir guidé le cortège d'élus, d'adhérents et de partenaires pour la visite du centre équestre qui s'étend sur 18 hectares de terrain aménagé et 6.500 m ² de locaux dont 4.300 m ² tout neufs. Un changement radical de visage par rapport à l'ancien site qui « n'était pas à la hauteur de la qualité et de la réputation de l'enseignement proposé ».
Un équipement de qualité
La première partie du projet de réhabilitation et de modernisation de l'école a permis de créer ce nouveau bâtiment, dont l'entrée et un parking ont été aménagés du côté de l'avenue de Tronquières (et non plus avenue de Julien). Ce local abrite deux manèges couverts, un accueil, un club-house et des vestiaires. De plus, une salle de formation, des bureaux et un vestiaire du personnel (quatre enseignants, une secrétaire comptable, deux palefreniers) ont été installés à l'étage.
Les écuries pour les poneys et les chevaux ont été réalisés l'an dernier, lors d'une deuxième tranche du projet.
Le site va également faire l'objet d'une série de travaux de viabilisation, comme les clôtures, l'éclairage, les cheminements, un monte-charge. Les anciens bâtiments, eux, restent en service. « L'ancien site sert pleinement », a indiqué Guilhem Devèze, dont l'action en faveur de l'école qu'il a intégrée voilà 27 ans et demi, a été saluée par l'ensemble des présents. « Le bâtiment des chevaux est autant utilisé qu'avant car il accueille des cours non-stop. Le bâtiment des poneys, lui, sera utilisé pour le stockage du fourrage. L'ancienne carrière au centre est utilisée de la même façon qu'avant. »
Samedi, les différents élus ont tous salué la qualité de l'équipement. Le montant de cette opération, portée et financée par le Conseil départemental, s'élève à 3,5 M€. L'État, la Région, la Caba (communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac) et le Centre national pour le développement du sport apportent leur concours financier pour un montant total de 1,8 M€.
« Ce projet concerté, c'est la reconnaissance pour le travail accompli par l'école d'équitation et c'est aussi une confiance en l'avenir. C'est un vrai choix politique ! », a affirmé Vincent Descœur. Le président du conseil départemental a aussi souligné l'aspect partenarial autour de cette opération. Une « unité des collectivités qui a entraîné le soutien de l'État », a fait savoir le secrétaire général de la préfecture d'Aurillac, Jean-Philippe Aurignac.
Louant également ce partenariat dans l'intérêt du territoire, et ravi, au passage, de l'attention particulière de la Région pour le Cantal, Jacques Mézard, président de la Caba, a « remercié » Vincent Descœur, à plusieurs reprises, pour son action en faveur de l'école départementale d'équitation et salué l'engagement de l'équipe d'enseignants pour la jeunesse.
Chemcha Rabhi
Article tiré de La Montagne (www.lamontagne.fr)